Mon Coeur, Mon Corps, Mon Amour...

Publié le par les.jolies.choses.over-blog.net

 Chers Lecteurs,



Je récolte ces temps-ci les témoignages de mon entourage sur un sujet qui me titille depuis un certain temps déjà : La Fidélité. Ce n'est un secret pour personne, la conception de la fidélité est propre à chacun, mais avouons tout de même que celle-ci est souvent relative à l'identité sexuelle de la personne. Le fait est, les femmes accordent une plus grande importance à la fidélité que les hommes, ou si nous partons dans l'idée que la fidélité est propre à chacun, disons plutôt qu'elles adhèrent au concept de base à 200%, cas exceptionnels mis à part.

Ce fait est expliqué par les scientifiques par la simple et bonne raison que les hommes portent dans leurs gènes cette envie de féconder un maximum de femelles pour la survie de la race. Le cocos, on est six milliards sur cette planète, soit quatre milliards de plus qu’en 1900, alors no worries, je peux vous dire que la race est saine et sauve ! XD

Vient s’ajouter à cela le concept bien connu de la bitch, une femme moderne dont l’habillement, le comportement et même le parfum tentent de stimuler la libido de ces messieurs. Il y’aurait peut-être moins d’infidélité si l’on portait encore la jupe sous le genou et le chapelet à la main. Si l’on n’avait toujours pas trouvé un moyen de s’épiler ou un moment de contraception efficace. Si l’on avait pas découvert le pouvoir dévastateur de l’eye-liner et du brushing. Quant aux augmentations mammaires, ne me lancer même pas sur le sujet :-p

En plus des bitchs, et je dis cela sans porter de jugement car nous avons toutes un côté aguicheur quand on s’y met, il y a aussi la vie moderne. Celle-ci nous veut plus libre, nous veut dans les bar, dans les boîtes, nous veut alcoolisé, drogué et dévergondé… ca devait être moins facile de tromper sa femme à la ferme du village qu’au Java, avouez lol.

Peut-être bien qu’il y’a septante ans, l’adultère était moins commun. Mais ce qui est certain c’est qu’il a toujours existé, on ne pourra jamais rien faire contre. Si celui-ci a toujours existé, et que plus nous avançons, plus celui-ci est toléré (parce qu’avant, c’était quand même un aller simple pour l’enfer selon la Bible non… ?), pourquoi nous y accrochons-nous encore ?


Petit calcul mathématique simple : Amour mène à possession. Possession mène à jalousie. Jalousie mène à impossibilité de tolérer que son cher et tendre aille batifoler avec la voisine du dessus pendant notre cours de yoga. Vous comprenez le principe.

Donc, ce que je veux dire, c’est que malgré le fait que cela existe et que nous le condamnons moins qu’à l’époque, on ne peut toujours pas s’en défaire parce que l’amour que l’on ressent pour une personne nous pousse à être jaloux.

Ce qui nous amène encore plus loin que la conception de la fidélité, j’ai nommé la conception de l’amour. Tâââ tâââ ! Vous vous retrouvez face, une fois encore, à la plus grosse question existentielle de ma vie, une question toujours irrésolue ceci dit : L’amour, c’est quoi ?

 



J’ai beau ne pas être exactement sûre de ce qu’est l’amour, je pense savoir ce qu’il n’est pas. Dans la théorie, l’amour se doit d’être sain, libre, il doit y avoir du partage, des bons moments, bla, bla, bla… tout cela ne devrait donc pas laisser place à la possession, la jalousie, le masochisme, etc… mais, c’est bien connu, le principe même de l’amour, c’est que ce n’est pas rationnel. Moi je dis vive les hippie ! Ils ont tous compris ceux-là XD.



Plus j’avance, plus je me dis que c’est un livre que je dois écrire, pas un article mais bon.



Frédéric Beigbeder disait « il n’y a pas d’amour heureux ». L’apprenti est loin d’avoir dépassé le Maître, ceci dit, j’aimerais modifié quelque chose en disant « Il n’y a pas d’amour passionnel heureux ». Elle est là, la différence. Il y a l’amour passionnel, celui qui nous rend fou, qui serait susceptible de nous faire commettre un meurtre, de nous faire sauter du troisième étage, etc… et puis il y a « l’amour sain », celui où on aime la personne pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle nous apporte, mais cela ne nous donne pas forcément envie pour autant de l’enfermer dans une cage.

Walt Disney, malgré tout, c’était plein de messages moraux. Vous vous souvenez dans Aladin, quand le Belle Princesse Jasmine, prisonnière de son château, se lamente devant ses hirondelles qu’elle aime tant ? Et puis, elle décide de leur offrir ce qu’elle n’a pas, à savoir la liberté ?

Bref. Jamais, dans un amour sain, nous ressentirons des émotions aussi fortes, aussi dévastatrices, aussi hallucinantes que dans un amour passionnel. En faite, le choix entre l’un et l’autre, c’est le choix entre un bonheur tranquille mais stable, ou entre des pics de bonheur euphorisante qui ne durent pas longtemps avant de plonger vers un malheur déprimant.

Mais est-ce un choix ? Evidemment que non. On ne décide pas de quelle façon on tombe amoureux les kiki ! Ceci dit, je me compare souvent à une pièce et mon cœur à une porte. Ma porte étant fermée, nous sommes tous aux abris. C’est une fois que celle-ci commence à s’ouvrir que cela devient dangereux, et je déteste ce moment là. Parce que souvent, on me la claque à la gueule XDDD

Je déconne. Même pire, je m’égare.



Après avoir récolté ces témoignages dont je vous parlais plus haut, j’ai réalisé qu’à l’instar de connaître deux sortes d’amour, je connais maintenant deux sortes de Fidélité. Et cette révélation m’a quelque peu ouvert l’esprit. J’ai discuté avec trois hommes dont les âges, les milieux, les activités, les centres d’intérêts et les situations sont différents. Pourtant, tous trois m’ont tenu à peu près le même discours. Chacun est ou était dans une relation stable à long terme. Chacun trompe ou trompa durant ce lapse de temps.

Pourtant, jamais au grand jamais ils n’eurent « l’idée » de quitter leur compagne pour cette raison-là. Ils se sont comme fait à l’idée qu’ils avaient certains besoins que cette compagne ne pouvait combler, mais que cela ne changeait absolument rien à l’amour qu’ils leur portait. Que c’était deux choses complètement différente, que l’une n’entrait pas en jeu sur le terrain de l’autre. D’ailleurs, jamais au grand jamais ils n’auraient quitté cette compagne pour une autre femme.

J’ai tout de suite associé cette idée à mes propres expériences. Souvent, on dit que d’avouer à son compagnon que l’on a trompé ne sert à rien si cela ne voulait rien dire. Par contre, si l’on développe des sentiments pour quelqu’un d’autre, là il faut en parler.



C’est à ce moment précis que l’idée de la Fidélité Psychologique et de la Fidélité Physique m’est venue en tête. L’on peut coucher avec des milliers de filles mais n’en aimer qu’une. L’on peut ne jamais tromper son copain mais être secrètement folle amoureuse d’un autre homme. Franchement, au choix, que préfériez-vous ?

Peut-être vit-on dans un monde ou la fidélité physique n’existe plus. Je ne dis pas que c’est une bonne chose, mais autant arrêter de vivre dans le dénis et se faire à l’idée tout de suite. Et puis, je suis bien plus du genre à m’attendre au pire pour être surprise en bien par la suite plutôt que l’inverse. Si il se trouve que mon copain m’est fidèle (ceci est une hypothèse, je reste encore un poisson qui tente de pécho dans le vaste océan de la chaîne alimentaire ;-), tant mieux ! S’il ne l’est pas, je pense que le plus important, dans ce monde sans foi ni loi, reste la fidélité psychologique. Et surtout, la communication.

Si l’infidélité est inévitable, la communication l’est encore moins. Si l’on trompe, l’on prend le risque de perdre son compagnon, et c’est quelque chose qu’il faut assumer. Ce n’est pas notre choix, c’est son choix de rester ou non. Sinon c’est vraiment du foutage de gueule.

Bon je suis en train de dire publiquement que l’infidélité est tolérable, c’est pas terrible n’est-ce pas… ? Je vais essayer d’établir une conclusion un peu diplomate :

Si l’on trouve le moyen d’avoir une super relation avec quelqu’un et que la fidélité est aussi de la partie, tant mieux ! L’infidélité, quant à elle, viendra peut-être frapper à la porte de la maison du bonheur un jour ou l’autre. Et je pense que choisir de la tolérer ou non dépend de ce que vous attendez de la vie, mais aussi de la foi que vous avez en la relation. Certaines personnes en valent largement la peine, d’autres non. Tout est relatif, n’est-ce pas ?

Mais n’essayons pas de vivre dans une société telle que celle qui nous entoure avec des principes qui n’y correspondent plus, c’est se tirer une balle dans le pied…

 


Never forget... It’s human’s nature to be free.

 


Your Devoted,

Factory Girl

Publié dans De tout et de rien

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